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Pauline Dugas relaxologue Nantes - Dossier : l’Hypnose.



Dossier : l’Hypnose.

Aujourd’hui l’hypnose fait encore peur. L’image de l’hypnotiseur dominant son sujet est toujours présent dans bien des têtes. Combien de personnes savent que l’hypnose engage des moyens de pédagogie, de thérapie, de prévention. Lorsque ce sujet est abordé, il se traduit souvent par des railleries ou bien une crainte de l’hypnotiseur. Cette réaction est surtout propre à quelques pays européens comme la France ou bien l’Espagne.

L’Espagne, à l’époque où le fascisme de Franco (1939/3975) jouait encore un certain rôle, le Dr Cayecedo, pour mieux faire accepter l’hypnose par la population décida d’en changer les termes. C’est ainsi que naquit la Sophrologie (création 1960), un mot pour en cacher un autre. Depuis cette dernière a fait son chemin et le courant original Caycédien n’a plus grand-chose à voir.

>> Bases communes à l’hypnose, la sophrologie et la relaxation

Baisse du tonus musculaire et déformation du schéma corporel

Le tonus musculaire est un état d’activité permanente du muscle. Il est sous la dépendance des centres nerveux cérébraux, mais aussi médullaires.
Le schéma corporel est la représentation que chacun a de son corps et de sa place dans l’espace. Plusieurs informations parvenant des voies sensorielles contribuent à nous situer dans l’environnement, de prendre conscience de nos mouvements, de toutes nos sensations. Enfin, le schéma corporel nous permet d’avoir une image de notre corps.

La baisse du tonus musculaire va provoquer naturellement une sensation de lourdeur (sensation qui sera accentuée par les suggestions de opérateur). Plus l’état de relaxation est profond plus le tonus diminue. La baisse du tonus entraine une déformation du schéma corporel.

L’abandon du corps n’est pas accepté par tous. Ceux qui ont peur de basculer vers l’inconnu ou qui ont besoin de contrôler la situation vont limiter les modifications corporelles. Tous les prétextes sont bons pour s’assurer que « je reste conscient ».

Parmi les sensations souvent retenues par les sujets ce sont pieds ou jambes qui se soulèvent, ou bien la tête ou le corps tournent ou encore sensation bizarre dans la position du corps variable d’un sujet à l’autre.

États conscience modifiés

L’état de conscience modifiée c’est toute manifestation différente de notre conscience habituelle. Lorsque nous sommes éveillés, conscient de notre interaction avec l’environnement, de l’espace et des personnes qui nous entourent, nous pouvons considérer que nous sommes dans un état de conscience normale.
Les états modifiés de conscience :

  • spontanés ce sont les rêves lucides, le somnambulisme...
  • provoqués : hypnose, drogues...

Toute relaxation, quelle que soit la méthode utilisée, amène le sujet dans un processus qui se déroule en 3 phases :

  • un moment de rupture avec l’état antérieur de conscience associées à une déstabilisation
  • un moment d’état de conscience modifiée proprement dit qui s’installe et se stabilise
  • le retour à la conscience ordinaire par une nouvelle déstabilisation

Dans un état de conscience modifiée, nous avons un état d’inhibition cérébrale, une modification du schéma corporel, une désorientation temporo-spatiale et une production d’endorphine.

État de relaxation

diminution du tonus musculaire
diminution de l’activité cardio-respiratoire : diminution du rythme cardiaque, abaissement de la tension artérielle, ralentissement du rythme respiratoire (les cycles s’allongent, la consommation d’oxygène diminue), augmentation de la température cutanée (vasodilatation des capillaires superficiels, d’où la sensation de chaleur)
normalisation de l’activité digestive (suppression des spasmes éventuels)
modification de l’activité cérébral et neurologique : modification de électroencéphalogramme, diminution des réflexes, sécrétion d’endorphine, désorientation temporo-spatiale (notion de temps et d’espace déformés dans les états profonds de relaxation) et déformation sur schéma corporel.

Les plus réceptif à cette technique ?

L’âge pas avant 7ans, c’est un fait qu’il est difficile de capter l’attention. Le maximum d’hypnotisabilité s’obtient vers 7-8ans pour se maintenir à un beau niveau jusqu’à 20ans ; puis celle-ci devient stationnaire pour décroitre avec la vieillesse.
Le sexe : les femmes sont en général plus sensibles que les hommes et atteignent plus facilement des niveaux plus profonds.
La motivation celle ci contribue à facilité l’induction et donc la réceptivité.
La croyance : la popularité d’un hypnotiseur exerce une influence sur le taux de réussite en matière d’hypnotisation.
Le contexte de l’hypnotisation : les comportements hypnotiques sont certainement en rapport avec les conditions d’hypnotisation ; l’hypnose clinique, l’hypnose de l’hypnologue praticien ou de l’hypnotiseur de spectacle peuvent déterminer des comportements différents. Le cadre, la personnalité de l’hypnotiseur, et, comme précipité : la croyance, mais aussi la façon dont l’hypnologue présente l’hypnose, tout ceci forme un ensemble conditionnant le futur hypnotisé.

En un mot l’hypnose est une des technique de relaxation pour tout personne motivée et désireuse d’une détente profonde.

 

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