Le psycho-corporel pour devenir plus authentique

Le courage d’être soi et de l’assumer en le montrant


Devenir plus authentique en acceptant notre vulnérabilité. Or pour beaucoup d’entre nous, la vulnérabilité c’est de la faiblesse. Un point c’est tout. Et ça on n’en veut pas. Non n’insistez pas, je ne veux pas jouer à ce jeu là, je n’ai pas envie de me brûler les ailes en me dévoilant … ces phrases, je les entends chez mes consultants quand ils commencent un programme ou une thérapie avec moi. Peut-être vous y reconnaîtrez vous ?
Certains en arrivant souffrent du syndrome du super-top-man (ou woman) qui n’a (soi-disant) jamais peur de rien et qui va toujours trouver des solutions à tous ses problèmes dans la minute et sans pression bien sûr ;-)

Notre société ne nous a pas habitué à parler de vulnérabilité, nos parents non plus d’ailleurs. Pourquoi voulez-vous mettre en avant ce qui est considéré, à tort, comme un signe de faiblesse alors que l’extérieur ne cesse de nous montrer que ce sont les forts, les super héros et voire les méchants qui gagnent ?

Mais au fond, si nous prenions le temps de définir ce qu’est la vulnérabilité ?
C’est simplement « le courage d’être soi et de l’assumer en le montrant » met en lumière Brene Brown, chercheuse et auteure de plusieurs livres.

Etre soi et le montrer n’est pas toujours confortable quand on fait partie des personnes dites hypersensibles. En particulier quand un sentiment de décalage nous accompagne depuis belle lurette. Pour se protéger beaucoup ont revêtu un costume dans lequel ils se sentent un peu, moyennement ou très à l’étroit.
Objectif : ne pas montrer qu’ils sont différents et éviter de se mettre à nu. Pour certains, c’est juste une peur élaborée par un mental qui calcule le moindre risque et pour d’autres c’est une réalité vécue à différents moments de leur vie.

Pas étonnant que leur vie sociale ne soit pas simple !
Comment entrer dans un lien authentique quand on essaie en permanence de s’adapter et de se conformer ?
Parce que c’est bien de cela dont il s’agit : le lien, celui dont nous avons tous besoin pour nous épanouir.
Exit la fonction première de ce rôle adopté pour rentrer en relation et être apprécié au travail, dans la vie privée ou sociale : le costume risque de craquer tôt ou tard car il n’est pas à votre taille.
Tout l’enjeu consiste à développer sa conscience de soi, de ses besoins et d’observer à quel moment vous vous sentez véritablement bien et en confiance. C’est pendant ces moments d’observations, notamment en séances grâce à la mémoire psycho-corporelle du sens du toucher, que vous pourrez également découvrir ce qui est inconfortable, les moments qui sont plus intimes et difficiles à partager, les craintes qui surgissent : juste les accueillir dans un premier temps. Les accueillir pour mieux les apprivoiser.

Cela demande de l’humilité que de dire que nous avons adopté une attitude qui n’était pas celle que nous aurions voulu avoir. Et d’apprendre à s’excuser, non pas de l’attitude que nous avons eue (parce que c’est souvent hors de notre contrôle) mais bien d’avoir heurté involontairement la personne en face de nous. Et c’est précisément cette humilité qui créée un lien authentique et de confiance.

La digipuncture et la somatothérapie aident à se dévêtir de ce costume trop petit pour nous et petit à petit vous gagnerez en estime et confiance en vous !
(Inspiré d’un article de Nathalie Alsteen)